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Doctorant et travailleur social basé à Tiohtià:ke (Montréal). Profitant d'un mode de vie à l'abri des algorithmes manipulateurs des géants du web.
PhD student and social worker based in Tiohtià:ke (Montréal). Trying to live a life less controlled by the algorithmic manipulation of the tech giants.
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Vincent Mousseau finished reading The Message by Ta-Nehisi Coates
Vincent Mousseau quoted The Message by Ta-Nehisi Coates
History is not inert but contains within it a story that implicates or justifies political order. So it was with Josiah Nott looking back to Ancient Egypt to justify slavery. And so it is with the American Revolution and the founding of a great republic, or the Greatest Generation who did not fight to defend merely the homeland but the entire world. If you believe that history, then you are primed to believe that the American state is a force for good, that it is the world's oldest democracy, and that those who hate America hate it for its freedoms. And if you believe that, then you can believe that these inexplicable haters of freedom are worthy of our drones. But a different history, one that finds its starting point in genocide and slavery, argues for a much darker present and the possibility that here too are haters of freedom, unworthy of the power they wield. A political order is premised not just on who can vote but on what they can vote for, which is to say on what can be imagined. And our political imagination is rooted in our history, our culture, and our myths. That the country's major magazines, newspapers, publishing houses, and social media were suddenly lending space to stories that questioned the agreed-upon narrative meant that Americans, as a whole, might begin to question them too. And a new narrative—and a new set of possibilities—might then be born.
— The Message by Ta-Nehisi Coates (Page 85 - 86)
Vincent Mousseau started reading The Message by Ta-Nehisi Coates
Il y a quelque chose comme une parenté entre les homosexuels que je rencontre dans ce voyage, peu importe leur âge, leur ville ou leur classe sociale. Une envie de luxe, de statut, d'image. Nous sommes prêts à tout pour exister: dormir par terre dans les déchets pour un sac Birkin, ou pour qu'un célèbre photographe nous immortalise.
— Roman sans rien by Antoine Charbonneau-Demers (Page 110 - 111)
Le temps est ensoleillé de la même façon aujourd'hui, et je suis encore dernière minute, mon loup, sauf que ma mère est morte et ne m'appellera pas. Ça fait bientôt huit mois que je vis avec ce manque. L'épreuve la plus difficile du deuil, c'est ça, c'est le téléphone, je le répète souvent. Je l'ai dans les mains, mais il n'y a personne au bout. Tout le monde s'offre à la place de ma mère, mais non, arrêtez, je ne veux pas vous appeler. Maintenant, quand un événement heureux m'arrive, je dois en ravaler l'histoire, de sorte que mon récit se replie sur lui-même, à l'intérieur de moi. La laveuse chante la fin de la brassée et sa chanson sonne comme la voix de ma mère.
— Roman sans rien by Antoine Charbonneau-Demers (Page 45)
Vincent Mousseau started reading Roman sans rien by Antoine Charbonneau-Demers
Roman sans rien by Antoine Charbonneau-Demers
Ce serait un livre de madame, un livre avec un verger Antoine Charbonneau-Demers sur la couverture, un livre d'été, un …
Il faudrait d'abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l'abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu'il y a au Viêt-nam une tête coupée et un œil crevé et qu'en France on accepte, une fillette violée et qu'en France on accepte, un Malgache supplicié et qu'en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une égression universelle qui s'opère, une gangrène qui s'installe, un foyer d'infection qui s'étend et qu'au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et « interrogés », de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l'Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l'ensauvagement du continent.
— Discours Sur Le Colonialisme by Aimé Césaire (Page 12)
Vincent Mousseau started reading Discours Sur Le Colonialisme by Aimé Césaire
Vincent Mousseau rated Un certain art de vivre: 4 stars
Vincent Mousseau finished reading Un certain art de vivre by Dany Laferrière
Les gens veulent savoir d'où naissent toutes ces idées qu'ils découvrent dans les livres. Il ne leur est jamais venu à l'esprit qu'elles viennent d'eux. Sans cette modestie du lecteur, il n'y aurait pas de littérature. Ma vanité me fait croire que cette approximative réflexion aurait plu à Borges.
— Un certain art de vivre by Dany Laferrière (Page 128)
Visiblement l'homme n'était pas conçu pour la station verticale. À le voir à quatre pattes, on comprend mieux le projet. La tête en avant, le cou bref, les épaules larges, et un long dos qui se termine par des fesses rebondies ou plates. Si on était resté à quatre pattes, on n'aurait jamais rêvé de domestiquer le cheval. Et sans cette idée de se faire transporter, on n'aurait pas pensé à la voiture. Et donc on aurait été moins bête.
— Un certain art de vivre by Dany Laferrière (Page 119)
J'écris et si vous aimez ce que j'ai écrit, j'apparais.
— Un certain art de vivre by Dany Laferrière (Page 104)
Dès qu'on s'installe dans un café le reste de la ville s'efface.
— Un certain art de vivre by Dany Laferrière (Page 94)