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Vincent Mousseau

vmousseau@millefeuilles.cloud

Joined 2 years ago

Doctorant et travailleur social basé à Tiohtià:ke (Montréal). Profitant d'un mode de vie à l'abri des algorithmes manipulateurs des géants du web.

PhD student and social worker based in Tiohtià:ke (Montréal). Trying to live a life less controlled by the algorithmic manipulation of the tech giants.

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Vincent Mousseau's books

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2024 Reading Goal

41% complete! Vincent Mousseau has read 10 of 24 books.

All About Love (Paperback, 2001, Harper Paperbacks) 4 stars

All About Love: New Visions is a book by bell hooks published in 2000 that …

The willingness to sacrifice is a necessary dimension of loving practice and living in community. None of us can have things our way all the time. Giving up something is one way we sustain a commitment to the collective well-being. Our willingness to make sacrifices reflects our awareness of interdependency.

All About Love by  (Page 142 - 143)

Ordinary Notes (2023, Farrar, Straus & Giroux) No rating

Longlisted for the National Book Award in Nonfiction

Critically acclaimed author of In the Wake, …

What kind of expansion can a painting hold? Can it bring into our senses how encounters become scale and refusals textured? Becoming and being black is movement, state change, evolution, quanta, and distance.

Black distance is a form of knowledge indelibly tied to liquid. We know who we are as a discontinuous expansion of blue black. What are the spatial dependencies of curvilinear liberation? How does distance influence compositions made from an ocean rising?

The cantilever of black sensoria is the whole ethos: a mark, a line, an enclosure, an edge. Freedom is composing a painting with precarity that keeps blackness close, over, across and under the edge of being. —Torkwase Dyson

Ordinary Notes by  (Page 249)

All About Love (Paperback, 2001, Harper Paperbacks) 4 stars

All About Love: New Visions is a book by bell hooks published in 2000 that …

As a culture we are obsessed with the notion of safety. Yet we do not question why we live in states of extreme anxiety and dread. Fear is the primary force upholding structures of domination. It promotes the desire for separation, the desire not to be known. When we are taught that safety lies always with sameness, then difference, of any kind, will appear as a threat. When we choose to love we choose to move against fear—against alienation and separation. The choice to love is a choice to connect—to find ourselves in the other.

All About Love by  (Page 93)

Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo (French language, 2015, Mémoire d'encrier) No rating

Maintenant que le Sud est installé au Nord, on croit l'intégration impossible. Coutumes, religions et langues différentes séparent l'un de l'autre. Et on insiste sur ces points de dissonance. Alors que ce n'est pas l'essentiel. A force de frottements, on n'aura pas besoin de deux décennies pour accommoder tout pli cela dans la grande chaudière urbaine. Mais l'Occident, qui a eu besoin de quelques millénaires pour construire une civilisation exceptionnelle, et de quelques siècles pour ériger ces magnifiques cathédrales de pierre, est devenu si impatient quand il s'agit de tricoter des relations humaines. Cela se traduit par des affrontements constants entre la police et les jeunes immigrés, avec de brèves périodes d'accalmie, qui ne font que retarder le moment de cohésion sociale.

Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo by  (Page 39)

Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo (French language, 2015, Mémoire d'encrier) No rating

Alors qu'au Nord, la vie est rythmée par des saisons très contrastées où tout se joue: les émotions comme l'économie. A chaque nouvelle saison, on a l'impression d'habiter une nouvelle ville. Elle nous entraîne dans une farandole: de nouveaux habits, un nouveau discours (on parle de choses différentes, d'une saison à l'autre), un nouveau sport, de nouveaux débats politiques (le ton change dès l'automne), une nouvelle cuisine (plus lourde en hiver). La vie est différente à chaque nouvelle saison. Quand on a goûté à cette diversité, on ne peut plus accepter un paysage monotone. La portion des saisons est tout de même inégale, et il arrive qu'on pende le printemps ou l'automne si l'hiver ou l'été s'allongent. Deux grandes saisons se font face: l'hiver et l'été. Le travail rigoureux en hiver, et le plaisir en été. L'esprit règne en hiver, et le corps triomphe en été. Une façon de dire que les grands débats qui divisent la société, souvent politiques, débutent dès l'automne pour mourir au pied de l'été. En juillet, l'esprit se vide, et on sourit aisément si on déguste une salade niçoise à la terrasse d'un café tout en écoutant du jazz, Comme si le Nord devenait Sud.

Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo by  (Page 20)