Deidre a commencé la lecture de Garçons manqués par James
Garçons manqués de James
Charlie est une fille pas comme les autres, qui fait tout pour e tre conside re e comme un garc …
Curieuse de tout, partageuse par passion. Toutes les critiques de livres sont aussi disponibles sur mon blog : unspicilege.org/
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Charlie est une fille pas comme les autres, qui fait tout pour e tre conside re e comme un garc …
Odile Snout s’affaire dans la cuisine de son pavillon cossu. Le bœuf bourguignon qui a mijoté toute la journée est …
Je ne remercierai jamais assez les éditions Le passager clandestin pour leur prodigieuse collection Dyschroniques, dirigée par Dominique Bellec, dont je suis férue. Elle permet en effet de (re)découvrir d'anciennes nouvelles d'anticipation, écrites par des grands noms de l'imaginaire, s'interrogeant sur l'avenir de l'humanité. Ce fameux écrin m'a permis de découvrir un texte que j'ignorais de cet auteur si cher à mon cœur qu'est Roger Zelazny. Parue en 1966, au début de sa carrière, Le temps d'un souffle, je m'attarde narre l'histoire d'une intelligence artificielle, Gel, chargée, dans un avenir lointain de veiller sur une Terre sur laquelle l'humanité n'est plus qu'un lointain souvenir. Pris d'intérêt pour les créations humaines, fasciné par la complexité qui se dégage de ces artefacts, Gel se met en tête de devenir lui-même humain, et se lance pour cela dans une quête de connaissance et de sens.
Le temps d'un souffle, je m'attarde est une …
Je ne remercierai jamais assez les éditions Le passager clandestin pour leur prodigieuse collection Dyschroniques, dirigée par Dominique Bellec, dont je suis férue. Elle permet en effet de (re)découvrir d'anciennes nouvelles d'anticipation, écrites par des grands noms de l'imaginaire, s'interrogeant sur l'avenir de l'humanité. Ce fameux écrin m'a permis de découvrir un texte que j'ignorais de cet auteur si cher à mon cœur qu'est Roger Zelazny. Parue en 1966, au début de sa carrière, Le temps d'un souffle, je m'attarde narre l'histoire d'une intelligence artificielle, Gel, chargée, dans un avenir lointain de veiller sur une Terre sur laquelle l'humanité n'est plus qu'un lointain souvenir. Pris d'intérêt pour les créations humaines, fasciné par la complexité qui se dégage de ces artefacts, Gel se met en tête de devenir lui-même humain, et se lance pour cela dans une quête de connaissance et de sens.
Le temps d'un souffle, je m'attarde est une nouvelle aussi douce que son titre le laisse penser. On y retrouve déjà les thèmes qui seront au cœur des textes de l'auteur tout au long de sa carrière : les luttes de pouvoir, et surtout l'humanité, l'immortalité. Cependant, ces derniers thèmes sont dans cette nouvelle abordés selon un prisme différent de ceux que j'ai eu l'habitude de lire. En effet, si on retrouve souvent dans ses écrits des histoires d'homme accédant à l'omniscience ou à l'immortalité, il est question ici de l'inverse : une IA, presque omnisciente et immortelle, cherche à trouver son humanité.
D'une poésie folle et empreint d'une nostalgie certaine, Le temps d'un souffle, je m'attarde est un récit fort, qui questionne ce qui fait l'essence même de l'humain ; un mélange de récit d'aventure, d'apprentissage et de conte philosophique. L'écriture, particulièrement empathique, fait que l'on s'attache très rapidement à ce drôle de personnage principal, dont la quête pleine de sens fait écho à nos propres interrogations.
Un texte qui m'a semblé original dans l'œuvre de Roger Zelazny, prémices de ses futurs grands travaux tout en ayant une singularité propre.
« Vous supprimez cet article, ou c'est vous qu'on supprime ». Derrière la fumée de sa cigarette, Jake n'est pas …
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Porté à l’excès sur la morphine, Marc Stéphane est interné de force à Sainte-Anne pendant trois mois avant de calmer …
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Pour avoir créé un signe de reconnaissance repris par une génération de résistants à une Europe dévoyée, corrompue et autoritaire, …
Plusieurs dessinateurs de bande dessinée que j'ai croisés dans ma vie m'ont parlé de ce piège dans lequel certains de leurs collègues tombent : celui de n'avoir jamais appris à crayonner d'après nature, mais uniquement dans les BD de leurs prédécesseurs. Leur style possède alors des atouts narratifs qui manqueront peut-être à d'autres artistes moins exposés à ce genre d'œuvres, mais il sera aussi dépourvu de ce petit côté réaliste, universel et cohérent dans les expressions et les placements des décors et des personnages.
Il en va de même pour les écrivains qui ne puisent du matériau que dans des fictions. Une certaine aisance dans leur façon de dépeindre leurs protagonistes - qui peut parfois confiner au cliché, avouons-le - ne compense pas leur absence d'humanité réelle.
— Trystero de Laurent Queyssi
Pour avoir créé un signe de reconnaissance repris par une génération de résistants à une Europe dévoyée, corrompue et autoritaire, …
Pour écrire la série THE GOOD PLACE, l’un des grands succès de ces dernières années, Michael Schur s’est plongé dans …
@Deidre@bw.heraut.eu Merci pour cette critique. Dans cette collection, je ne connais que Samedi soir dimanche matin de Sillitoe (pas encore lu) et Présentation des Haïdouks de Panaït Istrati, grand écrivain roumain (Les chardons du Baragan, Vers l'autre flamme). Concernant Malaquais, Journal du métèque, Planète sans visa, Le Nommé Louis Aragon ou le patriote professionnel, entre autres.
@Crapounifon@bookwyrm.social Merci pour toutes ces recommandations ! Je les notes précieusement !
Merci aux Éditions L'échappée de faire revivre des grands textes de fiction politique souvent oubliés dans leur formidable collection lampe-tempête. Absolument tous les livres de cette collection ont basculé dans ma liste de souhaits. Merci aussi pour le formidable travail de conception faisant en plus de ce roman un objet magnifique. L'auteur, c'est Jean Malaquais, un juif polonais qui écrira pourtant en français après avoir quitté la Pologne pour la France, en 1925, alors qu'il n'avait que 17 ans. Il sera poussé vers l'écriture par André Gide et gagnera le prix Renaudot en 1939 pour son premier roman, Les Javanais, que j'ai bien l'intention de lire aussi. Dans Le Gaffeur, il nous conte l'étrange histoire de Javelin, qui, dans une société dystopique, rentre un soir chez lui pour trouver l'appartement qu'il avait quitté le matin apparemment occupé depuis longtemps par des inconnus. Ne parvenant plus à joindre sa femme semblant …
Merci aux Éditions L'échappée de faire revivre des grands textes de fiction politique souvent oubliés dans leur formidable collection lampe-tempête. Absolument tous les livres de cette collection ont basculé dans ma liste de souhaits. Merci aussi pour le formidable travail de conception faisant en plus de ce roman un objet magnifique. L'auteur, c'est Jean Malaquais, un juif polonais qui écrira pourtant en français après avoir quitté la Pologne pour la France, en 1925, alors qu'il n'avait que 17 ans. Il sera poussé vers l'écriture par André Gide et gagnera le prix Renaudot en 1939 pour son premier roman, Les Javanais, que j'ai bien l'intention de lire aussi. Dans Le Gaffeur, il nous conte l'étrange histoire de Javelin, qui, dans une société dystopique, rentre un soir chez lui pour trouver l'appartement qu'il avait quitté le matin apparemment occupé depuis longtemps par des inconnus. Ne parvenant plus à joindre sa femme semblant inaccessible, son identité paraît peu à peu se dissoudre dans les rouages d'une administration absurde, décidée à le faire disparaître sans qu'il ne comprenne pourquoi.
Long plaidoyer contre le totalitarisme, le conformisme, pointant du doigt l'absurdité d'une bureaucratie aveugle et destructrice, ce roman est à la fois ironique et parfaitement terrifiant. La société qui y est dépeinte se fait de plus en plus écrasante, déterminée à faire taire les voix dissonantes, au fur et à mesure de la progression d'un récit qui penche petit à petit vers le drame. Tout y est gris, moche, oppressant. Au milieu de ce sinistre, seuls quelques personnages permettent de sortir de l'ombre.
Ode à l'anti-conformisme, Le Gaffeur est un récit révolutionnaire de part sa profonde modernité. Un juste miroir des angoisses contemporaines que l'on retrouve déjà impeccablement décrites et dénoncées. La portée politique du texte est parfaitement mise en valeur par l'appareil critique propre à la collection, le texte de Geneviève Nakach, surtout, qui a soutenu une thèse sur Jean Malaquais, apporte un éclairage passionnant.
Quand un grand roman rencontre l'éditeur parfait pour le mettre en valeur...
« Parfois, dans ces moments, quand il avait pris un verre de vin et qu’une très légère ivresse arrondissait les …