278 pages
Français language
Published April 18, 2002
278 pages
Français language
Published April 18, 2002
Moravagine, c'est le mal, la folie, l'énergie destructrice, incarnés dans le dernier descendant d'une famille royale en exil. Son histoire, pleine de bruit et de fureur, est racontée par son témoin, son confident Cendrars lui-même, dont Moravagine, sa créature, est le double, l'ombre maudite qu'il cherche à exorciser dans cette œuvre envoûtante, une des plus originales de notre époque. "Un monstre, je te dis...", lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou …
Moravagine, c'est le mal, la folie, l'énergie destructrice, incarnés dans le dernier descendant d'une famille royale en exil. Son histoire, pleine de bruit et de fureur, est racontée par son témoin, son confident Cendrars lui-même, dont Moravagine, sa créature, est le double, l'ombre maudite qu'il cherche à exorciser dans cette œuvre envoûtante, une des plus originales de notre époque. "Un monstre, je te dis...", lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le "grand fauve humain" parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur.